Honda Gold Wing

Roll the Bones

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Le Roll the Bones, c’est un événement unique d’exposition de motos et d’art des années 70 dans l’esprit de la culture Kustom des années 70. 

Dès qu’on arrive à proximité de l’église maintenant recyclée en théâtre, (quel paradoxe !) le son libéré du « Potato, potato » propre aux Harley, se fait entendre.

Roll the Bones
Le jardin à côté, un espace ouvert plein de charme.

L’endroit est idéal pour organiser une rencontre grâce au jardin pris d’assaut par des kiosques Kulturels (oui le K est placé ici à dessein, pour évoquer la culture Kustom, ce qui prouve qu’on n’est pas des sans desseins. Enfin on retrouve la signification de dessein, qui veut dire projet).

Le jardin est donc l’endroit où l’on cause et où l’on peut boire une boisson aromatisée au houblon, ou autre. On y retrouve Kenny Degeorges, un fidèle de l’événement. On le surnomme El Nervoso. Il reproduit les techniques de peintures des années 70, où le nombre de couches et de vernis ne se comptait pas. 

Il y a aussi Élisabeth qui vend des fringues vintages sous la marque « Don’t sell me a dog »

Samuel Guertin, l’organisateur, adore ce théâtre, grâce à cet espace de verdure et à la nef de l’ancienne église qui accueille dans une ambiance de non-recueillement les motos modifiées et les œuvres d’arts reliées aux seventies. L’intérêt pour le propriétaire de Clock Work Motorcycle est également tout l’équipement de sonorisation existant qui permet de distiller du Rockabilly (et aux autres) dans les enceints acoustiques de l’édifice.

Samuel est très satisfait de la participation, avec des préparateurs et des visiteurs qui viennent également d’autres provinces et même des États-Unis. Cette année, les préparateurs élisaient la meilleure moto modifiée. Et le gagnant est Jimi Andrix de Sainte-Julie, avec son Knuckle Head de 1940.

C’est une belle récompense pour ce jeune préparateur qui est reconnu par la profession du haut de ses 21 ans. Il a commencé les modifications à 16 ans et il pratique plusieurs corps de métiers pour mener à bien ses projets (soudure, châssis, préparation moteur). Seule la peinture a été confiée à B7 et à une tatoueuse qui a dessiné les flammes au pinceau. 

On constatera plusieurs jeunes préparateurs qui se lancent dans le secteur des motos seventies, et il faut reconnaitre que l’esprit est bien respecté, comme le montréalais Simon Wahl et son Harley IronHead

Roll the Bones
Mario Tittley qui repart avec son Indian Chief.

Pour une quatrième année, Roll the Bones enfonce le clou, rajeunit et accueille de jeunes artistes qui ont tout compris à la culture de leurs parents. À refaire !

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