Durant les nombreuses balades et les voyages à moto effectués au cours de la saison, les arrêts au restaurant et sur une terrasse sont propices à la consommation d’alcool. Cependant, la conduite d’une moto nécessite d’être en pleine possession de ses capacités en raison de la plus grande vulnérabilité associée à ce type de véhicule et de la complexité de sa manœuvre. C’est pourquoi il est primordial de rester vigilant, d’adopter des comportements sécuritaires et de ne pas conduire après avoir consommé de l’alcool, et ce, même en petite quantité. Prendre un verre avant de conduire votre moto: une bien mauvaise idée!
Bien que vous vous pensiez en contrôle de vos moyens, il est important de savoir que l’alcool affecte la capacité de conduire et que les risques d’accident sont augmentés dès le premier verre.
La consommation d’alcool peut…
- réduire la vision périphérique;
- entraîner une tendance à fixer au lieu de balayer la route des yeux;
- entraîner une sous-estimation des dangers;
- entraîner une surestimation de ses capacités;
- ralentir la prise de décision et augmenter le temps de réaction;
- diminuer la capacité à prévoir et à estimer la vitesse et la distance des autres véhicules;
- diminuer la capacité à maintenir son équilibre;
- diminuer la capacité à utiliser les commandes de façon simultanée;
- accentuer les effets de la fatigue.
Attention aux mélanges!
Mélanger de l’alcool avec une drogue ou des médicaments entraîne un risque très élevé.
Les conducteurs québécois sont encore trop nombreux à prendre le volant après avoir consommé de l’alcool. Encore aujourd’hui, il s’agit de l’une des principales causes d’accidents au Québec. C’est malheureusement aussi le cas pour les motocyclistes.
En effet, les travaux réalisés en 2019 par le comité d’analyse des accidents mortels impliquant des motocyclistes ont dévoilé une problématique de sécurité routière préoccupante, soit qu’une partie non négligeable des accidents mortels ont impliqué des conducteurs ayant les facultés affaiblies. De fait, il est ressorti de la lecture des rapports de coroner pour les années 2013 à 2016 que parmi les conducteurs de moto auprès desquels une analyse toxicologique a été effectuée, près du tiers ont eu un résultat positif pour une ou plusieurs substances (alcool, drogue licite ou illicite). Parmi eux, 64 % ont eu un taux d’alcoolémie non nul, dont 39 % qui dépassaient le taux de 80 mg d’alcool/100 ml de sang.
À la lumière des travaux du comité d’analyse, il est apparu essentiel d’encadrer davantage l’accès à la conduite d’une moto et de mettre en place des mesures concrètes afin d’améliorer la sécurité des motocyclistes. C’est pourquoi le comité d’experts sur la sécurité des motocyclistes a recommandé dans son rapport (saaq.gouv.qc.ca/rapportmoto) que l’apprenti motocycliste soit soumis à la règle du zéro alcool durant la phase d’apprentissage. Ainsi, l’apprenti conducteur ne pourrait pas avoir d’alcool dans son organisme lorsqu’il conduit une moto, quelle que soit la concentration, et ce, même s’il détient déjà un permis de conduire d’une autre classe de véhicule.
Ainsi, dans le cadre du projet de loi modifiant la Loi sur l’assurance automobile (LAA), le Code de la sécurité routière (CSR) et d’autres dispositions, le ministre des Transports propose d’introduire l’exigence du zéro alcool lors de l’ajout d’une classe, soit pour la période de conduite visée par le permis d’apprenti conducteur dans le cas d’une personne déjà titulaire d’un permis de conduire qui souhaite ajouter la classe 1, 2, 3, 5 ou 6 à son permis actuel. Cette mesure s’appuie également sur l’expérience d’autres administrations canadiennes, notamment l’Ontario et le Nouveau-Brunswick, et vise à favoriser la sécurité dans le processus de familiarisation avec un nouveau type de véhicule, dont la moto.
| Avant 0,08, aucun risque! FAUX! La science est claire, nos facultés sont affaiblies bien avant d’atteindre 0,08. Et rappelez-vous qu’au Code criminel, pas besoin de dépasser 0,08 pour être en infraction. Si vos facultés sont affaiblies, peu importe la quantité consommée, on pourrait vous accuser au criminel. |
| Le problème, c’est les récidivistes, pas moi!FAUX! Dans la très grande majorité des situations, ce ne sont pas des récidivistes qui sont en cause : 85 % des infractions ont été commises par des premiers contrevenants;dans 87 % des accidents impliquant un contrevenant de la conduite avec les facultés affaiblies, le conducteur n’était pas un récidiviste. (Données de 2016 à 2020) |
En moto, la consommation d’alcool, même en petite quantité, représente un enjeu de sécurité routière important. C’est pourquoi, pour votre sécurité et celle des autres, vous devriez toujours vous abstenir de prendre un verre avant de partir avec votre moto.
Pour plus d’information
Source : Société de l’assurance automobile du Québec.
Durant les nombreuses balades et les voyages à moto effectués au cours de la saison, les arrêts au restaurant et sur une terrasse sont propices à la consommation d’alcool. Cependant, la conduite d’une moto nécessite d’être en pleine possession de ses capacités en raison de la plus grande vulnérabilité associée à ce type de véhicule et de la complexité de sa manœuvre. C’est pourquoi il est primordial de rester vigilant, d’adopter des comportements sécuritaires et de ne pas conduire après avoir consommé de l’alcool, et ce, même en petite quantité.
Bien que vous vous pensiez en contrôle de vos moyens, il est important de savoir que l’alcool affecte la capacité de conduire et que les risques d’accident sont augmentés dès le premier verre.
La consommation d’alcool peut…
- réduire la vision périphérique;
- entraîner une tendance à fixer au lieu de balayer la route des yeux;
- entraîner une sous-estimation des dangers;
- entraîner une surestimation de ses capacités;
- ralentir la prise de décision et augmenter le temps de réaction;
- diminuer la capacité à prévoir et à estimer la vitesse et la distance des autres véhicules;
- diminuer la capacité à maintenir son équilibre;
- diminuer la capacité à utiliser les commandes de façon simultanée;
- accentuer les effets de la fatigue.
Attention aux mélanges!
Mélanger de l’alcool avec une drogue ou des médicaments entraîne un risque très élevé.
Les conducteurs québécois sont encore trop nombreux à prendre le volant après avoir consommé de l’alcool. Encore aujourd’hui, il s’agit de l’une des principales causes d’accidents au Québec. C’est malheureusement aussi le cas pour les motocyclistes.
En effet, les travaux réalisés en 2019 par le comité d’analyse des accidents mortels impliquant des motocyclistes ont dévoilé une problématique de sécurité routière préoccupante, soit qu’une partie non négligeable des accidents mortels ont impliqué des conducteurs ayant les facultés affaiblies. De fait, il est ressorti de la lecture des rapports de coroner pour les années 2013 à 2016 que parmi les conducteurs de moto auprès desquels une analyse toxicologique a été effectuée, près du tiers ont eu un résultat positif pour une ou plusieurs substances (alcool, drogue licite ou illicite). Parmi eux, 64 % ont eu un taux d’alcoolémie non nul, dont 39 % qui dépassaient le taux de 80 mg d’alcool/100 ml de sang.
À la lumière des travaux du comité d’analyse, il est apparu essentiel d’encadrer davantage l’accès à la conduite d’une moto et de mettre en place des mesures concrètes afin d’améliorer la sécurité des motocyclistes. C’est pourquoi le comité d’experts sur la sécurité des motocyclistes a recommandé dans son rapport (saaq.gouv.qc.ca/rapportmoto) que l’apprenti motocycliste soit soumis à la règle du zéro alcool durant la phase d’apprentissage. Ainsi, l’apprenti conducteur ne pourrait pas avoir d’alcool dans son organisme lorsqu’il conduit une moto, quelle que soit la concentration, et ce, même s’il détient déjà un permis de conduire d’une autre classe de véhicule.
Ainsi, dans le cadre du projet de loi modifiant la Loi sur l’assurance automobile (LAA), le Code de la sécurité routière (CSR) et d’autres dispositions, le ministre des Transports propose d’introduire l’exigence du zéro alcool lors de l’ajout d’une classe, soit pour la période de conduite visée par le permis d’apprenti conducteur dans le cas d’une personne déjà titulaire d’un permis de conduire qui souhaite ajouter la classe 1, 2, 3, 5 ou 6 à son permis actuel. Cette mesure s’appuie également sur l’expérience d’autres administrations canadiennes, notamment l’Ontario et le Nouveau-Brunswick, et vise à favoriser la sécurité dans le processus de familiarisation avec un nouveau type de véhicule, dont la moto.
| Avant 0,08, aucun risque! FAUX! La science est claire, nos facultés sont affaiblies bien avant d’atteindre 0,08. Et rappelez-vous qu’au Code criminel, pas besoin de dépasser 0,08 pour être en infraction. Si vos facultés sont affaiblies, peu importe la quantité consommée, on pourrait vous accuser au criminel. |
| Le problème, c’est les récidivistes, pas moi!FAUX! Dans la très grande majorité des situations, ce ne sont pas des récidivistes qui sont en cause : 85 % des infractions ont été commises par des premiers contrevenants;dans 87 % des accidents impliquant un contrevenant de la conduite avec les facultés affaiblies, le conducteur n’était pas un récidiviste. (Données de 2016 à 2020) |
En moto, la consommation d’alcool, même en petite quantité, représente un enjeu de sécurité routière important. C’est pourquoi, pour votre sécurité et celle des autres, vous devriez toujours vous abstenir de prendre un verre avant de partir avec votre moto.
Pour plus d’information
Source : Société de l’assurance automobile du Québec.
