Peut importe de l’endroit d’où vous arrivez, Trois-Rivières est un must pour le motocycliste. D’ailleurs, une ville qui prévoie des espaces de stationnement pour les motos mérite qu’on la visite et y dépense notre argent.
Nous avions décidé, nous les beaux-frères de faire une randonnée, dont le but était de profité d’une terrasse dans le centre ville de Trois-Rivières pour un dîner en ce premier samedi de juillet.
Le soleil et la chaleur était au rendez-vous. Tôt le matin nous nous mettons en route via la A40 pour sortir à Lavaltrie. Nous avons quitté la route 131 pour prendre la 138. La route, avec des portions d’asphalte neuve, nous mène vers Berthierville là où nous prenons une pause café. Nous partageons une table avec d’autres motocyclistes, l’un d’eux allait faire une première randonnée de la saison, suite à une opération au cœur. Leur destination : aller se baigner, mais notre opéré dans son excitation, avait oublié son maillot de bain! Heureusement qu’il habitait tout prêt.
De retour sur la route 138, nous filons jusqu’à Louiseville. De là nous empruntons la route 349 vers Saint-Paulin. Route rurale typique du Québec, fermes laitières et maraichères se succèdent au gré des courbes et vallons. Nous prenons une courte pause; un peu d’eau froide à Saint-Paulin. Ensuite, en route vers le pays de Fred Pellerin, Saint-Élie-de-Caxton. Je trouve la 349 intéressante, sinueuse à souhait, de belles courbes où les cours d’eau, forêts et fermes se marient bien.
La route 349 se termine à la route 351 que nous prenons pour traverser Saint-Élie. Du mois de juin au mois d’octobre, vous pouvez visitée le village de Saint-Élie et le monde de Fred Pellerin, soit en visite audio guidée ou guidée. Informez-vous au centre touristique.
Voici la partie que j’ai le plus apprécié de la randonnée, la route 351 entre Saint-Élie et Saint-Mathieu. Des courbes et des courbes parfois assez serrées sur une route montagneuse. La route est bordée de bois, nous laissant entrevoir des chalets et des lacs, rivières et ruisseaux sur un revêtement fait à neuf.
Nous avons quitté la 351 à Saint-Mathieu pour voir le pont couvert. Ce pont couvert, l’un des quatre derniers dans la Mauricie, fut construit en 1936 et traverse la rivière Shawinigan. Des travaux majeurs furent entamés en 1992et en 2009. Il fut déclaré monument historique par la municipalité en 2001. Regarder le pont est une chose, mais écouter le débit de l’eau descendre en regardant les gens pratiquer la pêche sportive est hypnotisant et reposant.
Sortie de notre léthargie, nous reprenons la route 351 vers Shawinigan. La route devient plus large et dégagée à l’approche de la A55 à Shawinigan. Notre estomac nous indique qu’il est temps de nous diriger vers Trois-Rivières. C’est par l’autoroute 55 et la 138 que nous faisons notre entrée au centre ville de Trois-Rivières. Les places de stationnement pour moto sont remplies. Finalement nous en trouvons dans un stationnement étagé que je n’avais remarqué avant.
Les rue Notre-Dame, le boulevard Des Forges et celle aux alentours sont bondées de motocyclistes. Il y a des motocyclettes de toutes les marques et modèles, c’est la fête à Trois-Rivières; il n’y a pas d’événement spécial, c’est un beau et chaud samedi de juillet. Nous trouvons facilement une table à la terrasse de notre restaurent préféré. Il n’y avait pas deux minutes que nous étions assis, qu’un voisin de table a reconnu l’un des beaux-frères. Il s’était rencontré à un événement de moto l’année précédente, la Journée du Loup.
Trois-Rivières ne manque pas d’attraits. Vous avez les forges du Saint-Maurice à voir, ou comme nos voisins de table, ils nous ont quittés pour visiter la vieille prison de Trois-Rivières. Nous, après notre repas, nous avons marché dans les rues du centre ville et surtout, nous avons été sur le quai et la terrasse au bord du fleuve Saint-Laurent.
C’est le départ vers la maison, Repentigny via la 138. Je n’ai pas besoin de faire de détail scénique entre Trois-Rivières et Montréal, plus classique que la 138 ne se peut pas! Mais et oui il y a un mais, je peux vous parler des moulins que l’on rencontre. Disons que entre notre départ et Pointe-aux-Trembles, il y en quatre.
Le premier est à Pointe-du-Lac où la plupart des motocyclistes arrêtent à la halte routière sur le bord du lac Saint-Pierre. Je vous invite à visiter ce moulin seigneurial. Construit en1765, ce moulin est mu par la force de l’eau de la rivière Saint-Charles et il était la propriété de la famille Godefroy de Tonnancour. Le site est d’une beauté extraordinaire, un bel endroit pour se cultiver de notre passé et prendre une marche pour se délier les jambes.
Au Québec, il ne reste que 18 moulins à vent, et vous avez la chance d’en croiser deux à Repentigny et l’autre à Pointe-aux-Trembles. Le premier moulin à vent rencontré est du côté du fleuve à Repentigny. Le moulin Grenier fut construit vers 1820 par François Fontaine, ce monument historique rénové entre 2004 et 2005 est accessible au publique en haute saison depuis 2006.
Le second est non loin, c’est le moulin à vent Antoine-Jeté, construit vers 1823 et il a finir de tourné en 1920. Ce moulin privé sise au 859 Notre-Dame, fut déclaré monument historique en 1976.
Le dernier est à Pointe-aux-Trembles, à l’angle de la rue Notre-Dame et la deuxième avenue, construit en 1719 par Jean-Baptiste Deguire dit La Rose. La ville de Montréal à investie 2 382 489$ avec succès entre 2007 et 2008 sur ce bien archéologique. Le parc est ouvert au publique depuis juin 2009. Dire qu’il y avait un salon funéraire devant, qui cachait cette belle architecture.
Ce que je retiens de cette journée, c’est que vous êtes le bienvenue à Trois-Rivières pour vous sustenter ou vous rafraichir. Les routes, peu importe la direction d’où vous arrivez sont agréables pour faire votre entrée dans cette ville de la Mauricie.
Bonne randonnée et ce, kilomètre après kilomètre.