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L’Atlas de CKX, Configurable à Souhait

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Dernièrement, en revenant du travail, j’ai eu la surprise de trouver sur mon perron une boîte de Kimpex Canada avec à l’intérieur un casque CKX Atlas Carbon.

Lors du déballage du casque, je suis resté surpris par la couleur. Brun et noir. Ou plutôt « Rust Mat » (rouille mat) comme le nomme CKX. Je vous avoue qu’il m’a fallu quelques jours à le regarder pour m’y habituer. Simplement que ce ne sont pas des couleurs que l’on retrouve souvent sur les casques. D’autant plus que côté visibilité, je recommande toujours des couleurs claires. Surtout si vous allez rouler dans les bois.

Brun et Noir, pas très voyant dans les bois

Confortable à l’usage

En le manipulant, je me rends vite compte que le casque est léger et a une belle finition. 

Quand je me glisse la tête dans le casque, je dois ajuster celui-ci chaque fois pour trouver la position, sans point de pression. Ceci est très personnel et directement relié avec la forme de ma tête. Cependant je n’ai pas à faire ce genre d’ajustement avec les autres casques que je possède. Une fois en position le CKX est confortable. J’ai eu cependant une période d’adaptation un peu plus longue que d’habitude avec l’Atlas. J’anticipais aussi les longues périodes avec le casque sur la tête. Parce que les premières fois que je l’ai porté, je n’étais pas totalement à l’aise. Pour m’aider, je le portais en travaillant à l’ordinateur au bureau… Lors de ma première sortie avec le CKX Atlas, mes craintes sont disparues et le casque s’avère très confortable et se fait oublier assez rapidement. À l’exception des fois où je porte des lunettes de type cyclisme. En effet, lorsque je roule avec la visière ouverte, j’aime bien avoir une protection visuelle. Donc avec de telles lunettes, je ressens de la pression sur les tempes avec l’Atlas.

Le casque est efficace en ce qui concerne le bruit. J’ai testé plusieurs motos avec différentes ergonomies et le CKX Atlas s’est avéré agréablement silencieux même sur l’autoroute à haute vitesse. Aucune vibration venant de la palette, et surtout, aucun bruit généré par cette dernière malgré toutes les configurations possibles avec la palette. Du bon travail de CKX.

La jugulaire utilise le système ProClip plutôt que les conventionnelles boucles en D. Aspect important aussi est que l’Atlas de CKX offre une protection supérieure aux spécifications des normes ECE 22.06 et DOT. 

Polyvalence, la clé du CKX Atlas

CKX vend son Atlas en axant sur la polyvalence. Palette ajustable sur six différentes positions en plus de pouvoir la retirer sans outils. Même chose pour la visière, ce qui permet de la retirer pour une utilisation du casque avec des lunettes. La mentonnière est elle aussi configurable. Un petit couvercle sur l’entrée d’air est amovible. Plusieurs caractéristiques qui, avec la polyvalence des motos aventure, peuvent accommoder toutes les situations rencontrées lors de voyages à moto.

La palette, six configurations 

La palette du CKX est configurable de six différentes façons. Deux positions, haute ou basse. Il est aussi possible d’en ajuster la longueur, courte, moyenne et longue, grâce à une partie de la palette qui est extensible. Le concept est intéressant et permet de positionner la palette en fonction des éléments tels que le soleil, la pluie ou encore le vent.

La palette se retire aussi assez facilement sans l’aide d’outils. En effet, deux boutons poussoir permettent de l’enlever. Une fois cette dernière retirée, pour pourrez aussi enlever la visière si désiré.

La visière photochromique

La grande nouveauté en 2024 pour l’Atlas est la disponibilité d’une visière photochromique. Ce qui veut dire qu’elle se teinte en fonction des rayons ultraviolets. Plus il y a des UV, plus elle est foncée. À l’opposé, moins il y en a, plus la visière est claire. Petit point négatif avec cette dernière : lorsqu’elle est en position ouverte, elle se retrouve en partie sous la palette et n’est pas totalement exposée aux ultraviolets. Donc la visière ne teinte qu’en partie. Ce qui fait que lorsque que l’on abaisse la visière, on a directement dans le champ de vision une démarcation entre teinté et non teinté. Cela dure de deux à trois minutes le temps que la visière retrouve une uniformité. Personnellement, je préfère une petite demi-visière teintée qui sert de pare-soleil, plutôt qu’une visière photochromique.

Visière photochromique

La visière n’est pas ajustable en plusieurs positions. On a le choix entre ouverte ou fermée. Il n’y a pas de possibilités de la laisser entre-deux. Si vous le faites, sachez qu’elle se fermera ou s’ouvrira complètement au premier coup de vent.

La visière du CKX Atlas est aussi équipée du système « Pinlock ». Cela permet l’utilisation d’une lentille antibuée qui se place par-dessus la visière.

Il y a trois petites prises sur la visière de l’Atlas de CKX pour la manipuler. Très pratique selon la main qui est libre, pour l’ouvrir ou la fermer. Cependant, le mécanisme qui maintient la visière en position fermée est très rigide. Verrouiller la visière ou la déverrouiller pour l’ouvrir ne se fait pas facilement. Pour la verrouiller, je dois appuyer fort avec mon index et soulever la mentonnière avec mon pouce pour m’assurer qu’elle est bien fermée. Pour l’ouvrir, je dois tirer assez fort vers le haut au point où quand elle s’ouvre, le casque n’est plus du tout dans la bonne position sur ma tête et je dois le replacer. Pas évident lorsque la manœuvre est effectuée en mouvement…

Comme déjà mentionné, il est possible de retirer la visière. Avec celle-ci enlevée, et la palette en place, l’Atlas tombe en configuration casque de motocross.

C’est dans cette configuration que j’ai vraiment apprécié le casque. Même si je l’utilisais avec des lunettes de marques différentes de celles de CKX, j’ai vraiment aimé. Notons que les lunettes 210o de CKX sont conçues pour cela.

Entrée d’air ajustable

La caractéristique que j’apprécie le plus (et de loin) sur le casque Atlas est le petit couvercle de la mentonnière qui est amovible. Celui-ci permet un apport d’air normal en position fermée. En position ouverte, il permet de respirer sans restriction lors qu’un effort physique est demandé. On peut même complétement enlever le petit couvercle si nécessaire. Juste pour cette fonction, le casque Atlas mérite l’attention pour les amateurs de sections techniques.

entrée d’air configurable

Efficacité

Le casque Atlas de la marque canadienne CKX est très fonctionnel et répondra à plusieurs besoins. Se vendant 715 $ pour le modèle qui m’a été livré, le tout s’avère à mon avis justifiable.

Plus je le porte plus je l’apprécie. Je dois toutefois admettre qu’en me mettant l’Atlas sur la tête pour la première fois, j’ai eu quelques doutes par rapport au confort. Comme j’ai eu la chance de pouvoir m’y habituer avant de l’utiliser à moto, je peux maintenant vous dire que c’est un casque qui gagne à être utilisé. Silencieux, léger, configurable et très bien ventilé. 

Une chose importante à noter est que toutes les pièces amovibles du casque sont disponibles pour remplacement en cas de bris. 

Verdict

Le concept de configuration pour un casque d’aventure n’est pas nouveau. Bien que passer d’un casque aventure à un casque de route sans outils demeure le principal point fort de l’Atlas. Cependant, pour les autres marques, souvent une pièce de monnaie suffit à passer d’une configuration à une autre. Sachant aussi que la configuration est souvent changée avant le départ, en fonction du type de randonnée que l’on va faire, changer de configuration avec ou sans outils demeure une question de besoins. Rares sont ceux et celles que je connais qui s’arrêtent sur le bord de la route pour reconfigurer leur casque.

Avoir un casque qui fait tout et assez bien est sûrement un avantage. Un avantage financier je dirais. Surtout par rapport aux systèmes de communication que nous utilisons. Parce qu’avoir trois casques demande d’avoir trois micros et trois systèmes de haut-parleurs. Un casque polyvalent n’en requiert qu’un seul. 

Points forts :

  • Ventilation configurable de la mentonnière
  • Casque léger

Points à améliorer :

  • Visière ne se bloque pas à positions multiples ni en position fermée
  • La visière photochromatique ne se teinte pas uniformément.

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